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Nouveau prélèvement sur les transferts d’argent: le Cameroun veut collecter 15 milliards FCFA - L'économiste du Mali
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Nouveau prélèvement sur les transferts d’argent: le Cameroun veut collecter 15 milliards FCFA

(LECONOMISTE DU MALI)-Depuis le 1er janvier 2025, le gouvernement camerounais a mis en place un prélèvement additionnel de 4 FCFA sur les transferts d’argent intérieurs, s’ajoutant à la taxe de 0,2% instaurée en 2022.

Cette nouvelle mesure fiscale s’applique à tous les moyens de transfert, y compris ceux effectués par des institutions bancaires et des plateformes de transfert d’argent en ligne. Le gouvernement justifie cette initiative en la qualifiant de “faible valeur”, espérant ainsi générer des recettes drastiques de plus de 15 milliards FCFA par an.

Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large de diversifier les sources de financement public pour soutenir les infrastructures et les services essentiels dans le pays. Cependant, au-delà de la motivation financière, cette imposition fait l’objet de débats parmi les citoyens et les économistes, certains y voyant une opportunité de réduire l’économie informelle tout en d’autres s’interrogent sur ses répercussions sur les plus vulnérables.

Cependant, ce prélèvement pourrait nuire à l’inclusion financière, en particulier dans les zones rurales où l’accès aux services bancaires demeure limité. Une pénurie de monnaie divisionnaire dans ces régions pourrait aggraver ce problème et rendre encore plus difficile la gestion quotidienne des petites transactions par les habitants.

De plus, le Fonds monétaire international (FMI) a averti que taxer les transferts d’argent mobile pourrait s’avérer inéquitable, soulignant que cela pourrait freiner l’inclusion financière et renforcer les inégalités déjà présentes dans le système.

En proposant cette taxe, le gouvernement soutient que le montant de 4 FCFA est négligeable et qu’il reste modeste par rapport à d’autres pays africains, où les frais de transfert peuvent atteindre des taux bien plus élevés. Cela soulève néanmoins des questionnements sur l’accessibilité des services financiers pour les classes sociales les plus basses et les petites entreprises qui dépendent fortement de ces transferts pour leur survie économique.

De plus, la loi de finances 2025 a également augmenté la taxe sur les transferts d’argent de 0,2% à 1% pour les activités de jeux de hasard et de divertissement, reflétant une tendance du gouvernement à réguler et à taxer des secteurs jugés sensibles dans un effort d’augmenter significativement le trésor public tout en tentant de garder une certaine forme de contrôle sur ces industries en pleine expansion.

Notons que cette démarche s’accompagne de préoccupations sur les effets potentiellement dissuasifs d’une fiscalité plus lourde qui pourrait pousser certaines entreprises à opérer dans l’illégalité ou à se retirer complètement du marché, réduisant ainsi l’environnement de compétition et affectant l’emploi local.

Souleymane KONE

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