La réunion du comité de pilotage du cadre intégré renforcé et l’aide pour le commerce a été tenue le mercredi 29 mars 2023 dans la salle de conférence du ministère d’industrie et de commerce du Mali. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le secrétaire dudit département, Adama Yoro Sidibé, représentant le Ministre Mahmoud Ould Mohamed.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des réunions statutaires du Cadre Intégré, à faire la présentation des rapports d’activités des projets de l’unité de mise en œuvre du cadre intégré (UMOCI) au titre de l’année 2022 et l’examen des projets de plans de travail 2023 et de sa mise en œuvre.
Il a souligné qu’en 2022, la mise en œuvre des activités du CIR Mali a été marquée par des difficultés. Pour lui, nonobstant, ces difficultés, plusieurs activités majeures ont été réalisées en 2022. « Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de soutien à la durabilité, la rénovation et l’équipement du Guichet unique du commerce extérieur pour les missions des intentions d’exportation et d’importation, l’accompagnement de TAPEX-Mali et des Exportateurs des fruits et légumes dans le cadre de la participation du Mali à certaines manifestations commerciales, à Berlin en Allemagne, la Foire Internationale d’Alger (FIA), la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) et au Salon international des fruits et légumes, herbes et épices (MACFRUT) à Rimini en Italie », a-t-il fait savoir.
D’après Adama Yoro Sidibé, en matière de renforcement des PME, 150 promotrices des PME de transformation des produits agroalimentaires ont été formés sur le management de la qualité à Ségou, Mopti, Sikasso et Koulikoro et sur les opportunités d’exportation sur le marché américain à Bamako. « Cet appui a permis à ces PME, de mettre au sein de leurs structures, un système de gestion de la qualité, d’améliorer la qualité de leurs produits et d’augmenter leurs exportations », a-t-il déclaré.
Il a ensuite expliqué que dans le cadre de la mise en œuvre du projet de la catégorie 2 sur la Gomme, la réalisation de douze (12) forages sur les sites de plantation d’acacia Sénégal dans les régions de Kayes et de Ségou, l’appui à la certification de l’Unité de nettoyage et de concassage de la gomme arabique à Sandaré, l’appui à l’interprofession de la filière Gomme du Mali ; la formation, l’information et la sensibilisation de 265 acteurs privés, dont 180 femmes sur les exigences réglementaires et commerciales, l’hygiène et la sécurité des produits alimentaires, les techniques de négociation de contrats, le commerce électronique et les activités génératrices de revenus au profit des femmes des Unions des Sociétés coopératives de gomme arabique.
Notons qu’il également expliqué que dans le cadre de la mise en œuvre du PRODEFIKA, « le CIR Mali a appuyé les acteurs de la filière karité, par l’appui à la mise en place des organes d’interprofession de la Filière. « À ce jour, la création de 1663 SCOOPS, 103 Unions de SCOOPs et 48 fédérations régionales a été appuyée grâce au soutien du CIR Mali », le secrétaire général Sidibé.
Selon lui, la formation de 822 acteurs dont 408 femmes sur les techniques de négociation de contrats commerciaux ; les exigences réglementaires et commerciales, les techniques de traitement des amandes, de production de beurre et de fabrication de savon, les normes de qualité, le Cahier de charges à l’exportation des produits de karité à kita, koulikoro, Ségou, Sikasso et Bamako et l’accompagnement aux manifestations commerciales à l’étranger. Toutefois, il s’est réjoui de la synergie d’actions qui a été mise en place entre les projets, programmes et ONG intervenant dans la filière karité et dans les structures d’encadrement pour la mise en place en cours des organes de l’interprofession de la Filière Karité. Pour lui, les projets de plans de travail 2023 qui leur sont soumis, prennent en compte des activités pertinentes dont la réalisation est impérative pour atteindre les objectifs du programme CIR au Mali.
Notons que Dansiné Coulibaly, Coordinateur Général, de l’UMOCI Mali a expliqué que « les missions essentielles du cadre intégré renforcé de l’aide pour le commerce, c’est permettre aux pays moins avancés de bénéficier du système de commerce international », a-t-il déclaré. Il a expliqué qu’au niveau de l’organisation mondiale du commerce, « les ministres de commerce ont décidé de mettre en place un programme pour accompagner ces pays-là les moins avancés qui bénéficient moins du système de commerce. C’est en sens là, nous avons eu la naissance du cadre intégré ».
Hamadoun Alphagalo