(L’ÉCONOMISTE DU MALI)-L’association maison de la solidarité a lancé son programme dénommé : « la valorisation des déchets en matière réutilisable pour une meilleure économie circulaire naissante au Mali » le samedi 18 novembre 2023 dans l’enceinte de l’ISPRIC. Il s’agit d’un projet financé par l’Ambassade des États-Unis au Mali.
Aïssata Maïga présidente de l’association Maison de la solidarité, a déclaré que l’objectif général de ce programme est la valorisation des déchets en matière réutilisable afin d’instaurer l’économie circulaire.
En effet, elle a affirmé que, la moitié des déchets n’est ni ramassée ni traitée et il n’existe pas de dépôts de transit autorisés que dans quelques grandes villes mais la majorité des ordures pré-collectées par les Groupement d’intérêt Économique (GIE) ou les ménages finissent dans des dépôts anarchiques. La raison pour laquelle, ces jeunes gens sont motivés à faire des déchets une chaîne de valeur. « Pour cela, nous comptons appuyer les femmes qui évoluent dans ce secteur de façon informelle, dans les bonnes techniques de recyclage puis les outiller des kits inhérents à l’activité afin d’être plus performantes et structurées », a-t-elle déclaré.
Aïssata Maïga a dit que leur contribution à résoudre ce problème « permettra aux entreprises qui sont dans le domaine de la transformation de déchets d’avoir une matière première de qualité, et à ces femmes une autonomie financière à long terme». Selon la revue 2019 de la Mairie du district de Bamako qu’au Mali, surtout dans la capitale, la production quotidienne de déchets solides est de 1543 tonnes dont seuls 30% sont évacués à cause notamment d’une absence de décharge finale.
Par ailleurs, l’AMS et RADEM en tant qu’organisations œuvrant pour le bien-être et la pérennité de la communauté et de son environnement, ont juger nécessaire de conjuguer leurs efforts afin d’apporter une solution fiable, innovante et pérenne à la problématique de valorisation des déchets au Mali.
Molobaly Doumbia, exprimant au nom des femmes du dépôt d’ordures de Badalabougou a salué les initiateurs de ce programme à leurs endroits. Toute chose qui compte est la finalité. « Beaucoup de gens viennent avec des projets pour nous aider, mais après ils sont partis», a-t-elle dit.
Notons que ce programme d’une durée d’un an, formera 60 femmes du dépôt d’ordures de Badalabougou, dans les techniques de recyclage.
Hamadoun Alphagalo