(L’ECONOMISTE DU MALI)- La direction générale du trésor et de la comptabilité publique malienne a obtenu à nouveau un emprunt de 25,43 milliards FCFA (35,7 millions d’euros), sur le marché des titres publics de l’UMOA, le e 6 septembre 2023.
Faut-il signaler que cette opération a consisté en une émission simultanée de Bons assimilables du Trésor (BAT) de maturité 1 an, ainsi que de deux Obligations assimilables du Trésor (OAT) de maturités 3 et 5 ans.
D’après l’UMOA-Titre, l’opération a recueilli un carnet d’ordres de 25,93 milliards FCFA, alors que le pays sollicitait au départ 25 milliards FCFA, identique à la précédente émission. Ainsi, le Mali a finalement fait le choix de lever juste un peu plus, soit 25,43 milliards FCFA. La valeur nominale unitaire étant de 1 million FCFA pour le BAT, et de 10 000 FCFA identiques pour les deux OAT.
En effet, le BAT a retenu 24,05 milliards FCFA avec un rendement moyen pondéré de 7,76%. L’OAT de maturité de 3 ans a retenu 0,02 milliard FCFA, et 1,34 milliard FCFA pour celui de 5 ans, avec des rendements moyens pondérés respectifs de 8,31% et 7,99%.
A noter que que les offres retenues proviennent de 4 pays sur les 8 Etats membres de l’Union, à savoir le Mali (18,93 milliards FCFA), le Bénin (3,09 milliards FCFA), le Burkina Faso (2,07 milliards FCFA) et la Côte d’Ivoire (1,32 milliard FCFA).
Cest pourquoi, les investisseurs ont privilégié la maturité la moins longue. Il convient de relever qu’avec un taux de couverture ressorti à 103,76%, contre 85,77% et 43,22% respectivement pour les deux opérations des 9 et 23 août soldées par des échecs, le pays a juste réussi in extremis à attirer une offre suffisante pour son emprunt avec des souscripteurs locaux en grande partie (74,43% des offres).
A rappeler, les investisseurs ont quasiment tous privilégié l’émission à la maturité la moins longue, le BAT d’un an. A l’inverse, les rendements moyens pondérés des deux OAT ont enregistré de légères hausses comparés à la dernière émission.
Hamadoun Alphagalo