(L’ÉCONOMISTE DU MALI)-Au Mali, l’engouement pour les cryptomonnaies continue de croître, illustré par le premier meetup de Binance qui a eu lieu le 31 août 2024.
Cet événement a rassemblé plus de 300 passionnés de crypto-monnaies, mettant en lumière l’intérêt grandissant pour les technologies de la blockchain. Le cadre choisi pour cet événement était l’hôtel dmSalam de Bamako, un lieu stratégique pour rassembler les amateurs de la cryptomonnaie dans le pays.
Ce meetup a été une occasion inédite pour les aficionados de se rencontrer et d’échanger sur leurs expériences et connaissances en matière de cryptomonnaie. Les participants ont pu interagir non seulement avec d’autres amateurs, mais aussi avec des experts de l’industrie. Cette initiative de Binance Afrique marque une étape importante dans le développement de l’écosystème crypto au Mali.
Lors de cet événement, Cheick Oumar Diallo, Directeur général de Bitrun Mali, a exprimé sa satisfaction quant à l’initiative prise par Binance Afrique. Il a déclaré : « C’était un plaisir d’assister hier au tout premier meetup de Binance au Mali. Félicitations à Binance Afrique et espérons nous retrouver pour d’autres belles rencontres. » Ses mots reflètent l’engouement général et l’optimisme autour de l’avenir des cryptomonnaies dans la région.
Malgré l’enthousiasme croissant pour les cryptomonnaies, le paysage réglementaire au Mali reste flou. Au cours des quatre dernières années, les acteurs de ce marché font face à une absence de textes et de régulations juridiques claires. Cela soulève des préoccupations sur la sécurité des investissements et la protection des consommateurs dans ce secteur innovant.
Il est impératif que le gouvernement du Mali prenne des mesures pour surveiller et réguler ce secteur dynamique. L’absence de réglementation pourrait entraîner des problèmes à l’avenir, tant pour les investisseurs que pour la réputation du pays dans l’espace des cryptomonnaies. La régulation adéquate pourrait aider à établir un cadre de confiance et à favoriser un développement sain des cryptomonnaies au Mali.
Abdoulaye Kone