(L’ÉCONOMISTE DU MALI)- Dans un communiqué de presse rendu public le 11 mars dernier la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) s’est dit fortement indignée par des récentes attaques contre les populations civiles dans les Communes de Saloba, Saye et Folomana, Cercle de Macina, Région de Ségou, entre le 4 et le 11 mars 2024.
En effet, l’Institution nationale des droits de l’Homme s’est inclinée devant la mémoire des personnes disparues et souhaité prompt rétablissement aux blessées.
Face à ces attaques odieuses dirigées contre les populations civiles par des présumés groupes terroristes, et sur le fondement de la Constitution du 22 juillet 2023, du Pacte international relatif aux Droits Civils et Politiques, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, et les Conventions de Genève relatives au Droit international humanitaire, la CNDH : – condamne avec la dernière rigueur ces attaques barbares et ignobles ; – rappelle à l’Etat sa responsabilité première de protéger les populations et leurs biens ; – recommande au Gouvernement de poursuivre le renforcement des mesures de défense et de sécurité ; – invite les autorités à rechercher, identifier et traduire en justice les auteurs, commanditaires et complices de ces abus graves aux droits humains et au droit international humanitaire ; – réitère son soutien aux forces de défense et de sécurité du Mali dans leur lutte acharnée contre les forces terroristes, en conformité avec les droits de l’Homme et le droit international humanitaire ; – invite le gouvernement et les organisations humanitaires à prendre toutes mesures nécessaires en faveur des personnes déplacées internes ; – invite les populations à plus de collaboration avec les Forces de défense et de sécurité.
«Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée»,-t-il déclaré.
Asségô Ambassagou