(LECONOMISTE DU MALI)-Au quatrième trimestre de 2024, le taux de chômage élargi est estimé à 20,0%, marquant une diminution de 2,3 points de pourcentage par rapport au taux de 22,3% enregistré à la même période en 2023. Cette baisse, bien qu’encouragée par des initiatives gouvernementales visant à stimuler le marché de l’emploi, soulève des questions sur la durabilité de cette tendance.
Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), le chômage au sens strict du BIT a atteint un taux de 5,6% durant ce trimestre, indiquant que, malgré l’amélioration dans certaines catégories, les défis restent prégnants. En milieu rural, le taux de chômage élargi est de 19,9%, tandis qu’en milieu urbain, il s’établit à 20,1%, montrant ainsi une proximité des chiffres. Cette légère différence suggère que le monde rural commence à bénéficier des programmes d’employabilité, mais souligne également une disparité persistante dans les opportunités d’emploi disponibles dans divers contextes géographiques.
En ce qui concerne les disparités selon le sexe, les femmes subissent un taux de chômage plus élevé (32,7%) par rapport aux hommes (10,8%). Cette situation met en lumière des déséquilibres déjà largement discutés dans les recherches sur le marché du travail, où les femmes, souvent chargées des responsabilités familiales, peuvent avoir un accès limité aux opportunités d’emploi.
Par ailleurs, l’Ansd met en lumière la situation des NEET (ni à l’emploi, ni en enseignement, ni en formation) parmi les jeunes de 15 à 24 ans. Au quatrième trimestre 2024, cette catégorie représente 34,0% de cette tranche d’âge, un chiffre alarmant qui soulève des préoccupations quant à l’avenir économique et social de ces jeunes adultes.
L’incidence plus marquée en milieu rural (39,8%) qu’en milieu urbain (29,8%) démontre que les jeunes des zones rurales sont davantage isolés des ressources éducatives et des programmes de formation. En outre, la proportion de NEET est également plus élevée chez les femmes (43,9%) que chez les hommes (23,9%). Ce constat ne fait qu’accroître l’urgence d’élaborer des politiques ciblées pour intégrer ces jeunes dans l’économie, comme des programmes de mentorat et de formation professionnelle, afin d’améliorer leurs perspectives d’avenir. Généré par Eskritor
Généré par EskritorAu quatrième trimestre de 2024, le taux de chômage élargi est estimé à 20,0%, marquant une diminution de 2,3 points de pourcentage par rapport au taux de 22,3% enregistré à la même période en 2023. Cette baisse, bien qu’encouragée par des initiatives gouvernementales visant à stimuler le marché de l’emploi, soulève des questions sur la durabilité de cette tendance.
Selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd), le chômage au sens strict du BIT a atteint un taux de 5,6% durant ce trimestre, indiquant que, malgré l’amélioration dans certaines catégories, les défis restent prégnants. En milieu rural, le taux de chômage élargi est de 19,9%, tandis qu’en milieu urbain, il s’établit à 20,1%, montrant ainsi une proximité des chiffres. Cette légère différence suggère que le monde rural commence à bénéficier des programmes d’employabilité, mais souligne également une disparité persistante dans les opportunités d’emploi disponibles dans divers contextes géographiques.
En ce qui concerne les disparités selon le sexe, les femmes subissent un taux de chômage plus élevé (32,7%) par rapport aux hommes (10,8%). Cette situation met en lumière des déséquilibres déjà largement discutés dans les recherches sur le marché du travail, où les femmes, souvent chargées des responsabilités familiales, peuvent avoir un accès limité aux opportunités d’emploi.
Par ailleurs, l’Ansd met en lumière la situation des NEET (ni à l’emploi, ni en enseignement, ni en formation) parmi les jeunes de 15 à 24 ans. Au quatrième trimestre 2024, cette catégorie représente 34,0% de cette tranche d’âge, un chiffre alarmant qui soulève des préoccupations quant à l’avenir économique et social de ces jeunes adultes. L’incidence plus marquée en milieu rural (39,8%) qu’en milieu urbain (29,8%) démontre que les jeunes des zones rurales sont davantage isolés des ressources éducatives et des programmes de formation.
Notons que la proportion de NEET est également plus élevée chez les femmes (43,9%) que chez les hommes (23,9%). Ce constat ne fait qu’accroître l’urgence d’élaborer des politiques ciblées pour intégrer ces jeunes dans l’économie, comme des programmes de mentorat et de formation professionnelle, afin d’améliorer leurs perspectives d’avenir.
Ismael Konta