(LECONOMISTE DU MALI)-Lors du 13e Conseil Supérieur de l’Agriculture, une mesure importante a été annoncée par le chef de l’État malien pour soutenir les cotonculteurs face à une situation critique. L’invasion des jassides, petits insectes ravageurs, a menacé gravement la production cotonnière du pays, poussant le gouvernement à réagir promptement. Une enveloppe significative de 9,938 milliards de francs CFA a ainsi été débloquée en guise de soutien aux agriculteurs touchés.
Le Mali, reconnu comme un des principaux producteurs de coton en Afrique, fait face depuis quelques temps à une crise sans précédent avec l’invasion des jassides. Ces derniers, par leur action destructrice, compromettent non seulement la qualité mais également la quantité de la production cotonnière, pilier économique de nombreuses régions.
Les effets de l’invasion ont été dévastateurs. Une baisse considérable de la production a été enregistrée, mettant en péril la subsistance de milliers de cotonculteurs ainsi que l’économie du secteur. Cette situation alarmante nécessitait une intervention urgente pour sauvegarder l’industrie cotonnière malienne.
Dans ce contexte critique, la décision du chef de l’État de soutenir financièrement les cotonculteurs a été saluée. Le Conseil Supérieur de l’Agriculture a été le théâtre de cette annonce capitale, marquant un tournant dans la gestion de la crise. L’allocation de presque 10 milliards de francs vise à offrir un répit et une sécurité financière aux agriculteurs affligés.
La contribution financière a pour ambition de minimiser les pertes et de permettre aux cotonculteurs de se relever. En finançant l’achat de pesticides et d’équipements, l’espoir est de contrôler l’invasion et de restaurer les niveaux de production. La solidarité nationale manifestée à travers cette aide est un signal fort envers le secteur agricole malien.
Notons que le soutien financier est perçu comme un pas vers la résilience et la durabilité de l’agriculture malienne. Il souligne l’importance de développer des stratégies à long terme pour prévenir de telles crises et renforcer la capacité d’adaptation des agriculteurs. Avec les efforts conjoints du gouvernement et des acteurs du secteur, l’avenir du coton malien pourrait bien être assuré contre les aléas climatiques et parasitaires.
Jean Paul coulibaly