Les 22 et 23 décembre, Bamako a accueilli la deuxième session des chefs d’État de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette rencontre, hautement symbolique, a marqué une étape importante dans la consolidation de cette organisation régionale née de la volonté des pays membres de renforcer leur coopération politique, sécuritaire et économique face aux défis communs.
Au terme des travaux, les dirigeants de la confédération ont unanimement porté leur choix sur le capitaine Ibrahim Traoré, président du Faso, pour assurer la présidence de l’AES. Cette décision traduit la confiance de ses pairs en sa capacité à incarner et conduire la vision stratégique de l’organisation. Elle confère au jeune chef d’État burkinabè une responsabilité majeure : orienter les actions de l’alliance dans un contexte régional marqué par des enjeux sécuritaires persistants et des aspirations populaires à plus de souveraineté.
La nomination du capitaine Traoré ne se limite pas à une fonction protocolaire. Elle symbolise une nouvelle phase dans la gouvernance de l’AES, où l’accent est mis sur la cohérence politique et la mise en œuvre de projets structurants. Les États membres entendent ainsi renforcer leur unité et affirmer leur autonomie dans la gestion des affaires régionales, en particulier dans les domaines de la défense, de l’économie et de la diplomatie.
Sous la direction d’Ibrahim Traoré, l’AES devrait poursuivre ses efforts pour consolider la coopération sécuritaire, face aux menaces transnationales qui affectent la région. Promouvoir l’intégration économique, en favorisant les échanges et en développant des projets communs. Affirmer une voix politique unifiée, capable de peser dans les relations internationales et de défendre les intérêts des peuples du Sahel.
La désignation du capitaine Ibrahim Traoré à la tête de l’AES marque une étape charnière dans l’histoire de la confédération. Elle ouvre la voie à une dynamique nouvelle, où leadership, solidarité et stratégie commune seront les maîtres mots pour relever les défis du Sahel et renforcer la résilience des États membres.
Souleymane Coulibaly
