A LA UNELa BIDC a investi 3,69 milliards USD dans 294 projets visant...

La BIDC a investi 3,69 milliards USD dans 294 projets visant les secteurs stratégiques de la CEDEAO

(L’ECONOMISTE DU MALI)-Au 31 décembre 2022, le montant cumulé des interventions de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc) en faveur des pays ressort à 2,75 milliards d’unités de compte (Uc), soit 3,69 milliards de dollars Us ou 2 287 milliards de F Cfa pour 294 projets dans divers secteurs, d’après le rapport Bidc en bref en 2023 sous-titré « Transformer les communautés de la Cedeao » (Drps 2023).

En effet, après dix-neuf années d’activités (2004 – 2022), la Banque a quasiment multiplié par 17,2 ses engagements nets cumulés, portés de 121 millions d’Uc en janvier 2004 à 2 089 millions d’Uc à fin 2022 pour 172 projets actifs, indique le document.

A date, le capital autorisé de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao est chiffré à 1 milliard d’unités de compte (Uc), soit 1,5 milliard de dollars Us, détenu à 70 % par les 15 Etats membres de la Communauté et les 30 % restants, soit environ 300 millions d’Uc (450 millions de dollars Us) sont ouverts à souscription pour les non-régionaux. Au cours de l’année 2022, le Conseil des gouverneurs de la Banque a approuvé une augmentation générale de ce capital qui devrait passer de 1 milliard d’Uc à 2,5 milliards d’Uc à compter du 1er janvier 2023.

Dans le cadre du Plan stratégique quinquennal (2021-2025), la Banque entend mobiliser de nouvelles ressources à concurrence de 1,48 milliards de dollars Us pour accompagner les objectifs de développement de la sous-région. Elle prévoit injecter dans l’économie régionale 1,76 milliard de dollars Us sur les cinq ans.

Les interventions de la Banquesont prioritairement orientées vers le financement des infrastructures, tous secteurs confondus, notamment les travaux d’interconnexion électrique, la construction de routes inter-États, le développement aéroportuaire, l’aménagement ou l’acquisition des équipements portuaires, le désenclavement des zones rurales et le développement de la couverture numérique. Elles absorbent environ 49,9 % du montant des engagements nets cumulés de la Banque à fin décembre 2022, souligne le rapport.

Pour rappel, le secteur public est le moteur de création de richesse et de croissance économique et d’industrialisation pour le bien-être des populations de la région, la Bidc se veut la première banque régionale de développement et d’investissement en Afrique de l’Ouest. Elle est le partenaire majeur pour les programmes d’intégration régionaux et la mise en œuvre de partenariats public-privé dans les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et s’illustre également dans le développement du financement par type de garanties contractuelles dans le commerce international.

Notons que la Bidc est l’initiateur du Fonds africain des biocarburants et des énergies renouvelables (Faber), devenu Société africaine des biocarburants et des énergies renouvelables (Saber), partenaire et gestionnaire du Fonds de garantie des industries culturelles (Fgic) et actionnaire fondateur de la compagnie aérienne Asky Airlines et d’Ecobank Transnational Inc. (Eti).

La Bidc a contribué à l’interconnexion au réseau d’électricité Mali-Côte d’Ivoire, à la construction du barrage Samendeni et de sa centrale hydroélectrique au Burkina Faso, à la construction de la centrale thermique de 120 MW à Maria-Gléta et à l’électrification par systèmes solaires photovoltaïques de 750 infrastructures communautaires au Bénin. En termes d’infrastructures de transport, la Banque a également appuyé la réhabilitation de la route Akatsi-Aflao au Ghana, le projet de construction de l’autoroute Dakar – Tivaouane – Saint Louis Tronçon Tivaouane – Mekhe au Sénégal.

Elle a investi dans la rénovation et l’équipement d’institutions de santé au Togo, le projet de construction d’une université des sciences et des technologies dans la ville de Koidu en Sierra Leone. A cela s’ajoutent le renforcement du système d’alimentation en eau potable de la ville de Tafiré et des localités environnantes de Badikaha et N’golodougou (Côte d’Ivoire), la réalisation de 27 nouveaux systèmes d’adduction d’eau potable dans la zone d’impact du programme de développement intégré de la vallée de Samendeni.

Rédaction

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Contenu exclusif

Derniers Articles

Plus d'articles