Alors que la communauté internationale attendait un communiqué officiel après deux semaines de négociations intenses, la Conférence des Parties sur le climat (COP30) a été brutalement interrompue ce jeudi 20 novembre. Le site de la conférence, installé au Brésil, a dû être évacué en urgence à la suite d’un incendie.
Le feu a démarré sur le stand d’un pays près de l’entrée, provoquant un mouvement de panique parmi les participants. Des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées par mesure de sécurité. Les pompiers sont intervenus rapidement et ont confirmé que le sinistre était déjà maîtrisé quelques heures plus tard. Mais le site a aussi tôt rouvert dans la soirée du jeudi à vendredi après inspection des pompiers. L’incident survient à un moment critique, où les délégations s’apprêtaient à finaliser les conclusions des discussions menées depuis le début du sommet avant d’élaborer un communiqué final. L’évacuation a entraîné une suspension temporaire des travaux, ajoutant une dimension imprévue à un rendez-vous déjà marqué par des enjeux majeurs pour l’avenir climatique de la planète.
Selon les autorités brésiliennes, aucun blessé grave n’a été signalé, même si quelques personnes ont été prises en charge pour inhalation de fumées ou crises d’anxiété.
La COP30, qui rassemble des représentants de près de 200 pays, est considérée comme une étape décisive dans la mise en œuvre des engagements climatiques. Les débats portent notamment sur le financement de l’adaptation des pays vulnérables, la réduction accélérée des émissions de gaz à effet de serre et les mécanismes de suivi des engagements pris lors des précédentes conférences.
Souleymane Coulibaly