Après une semaine de débats intenses, les délégués réunis à la COP30 à Belém, au Brésil, ont dressé ce samedi 15 novembre un premier bilan d’étape. A travers les débats houleux cette COP30 illustre l’urgence de trouver des réponses concrètes face aux défis climatiques mondiaux.
Les discussions de ce premier round ont essentiellement porté sur plusieurs thèmes majeurs allant de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, au financement de l’adaptation pour les pays les plus vulnérables et la protection des forêts tropicales. Si des progrès ont été enregistrés, notamment sur la reconnaissance du rôle des communautés locales dans la préservation des écosystèmes, les pourparlers restent difficiles sur la question des financements. Les pays africains réclament des engagements plus fermes et des mécanismes clairs pour garantir l’accès aux ressources promises lors de la COP précédente à Bakou.
Lors des discussions les délégations ont insisté sur le besoin de concilier développement économique et protection de la biodiversité. Plusieurs voix ont appelé à un soutien international renforcé pour freiner la déforestation et promouvoir des modèles durables.
À mi-parcours, les observateurs soulignent que la conférence reste ouverte et que les prochains jours seront décisifs. Les négociateurs devront transformer les déclarations de principe en engagements concrets, notamment sur le financement climatique et la transition énergétique. Ce premier bilan à mi-chemin reflète à la fois la complexité des enjeux et la volonté des États de maintenir le dialogue, malgré des divergences persistantes.
Alors que la COP30 entre ce lundi 17 novembre 2025 dans sa phase finale, l’enjeu est clair : parvenir à des accords capables de répondre à l’urgence climatique tout en tenant compte des réalités économiques et sociales des différents pays. La conférence de Belém pourrait ainsi marquer un tournant, à condition que les promesses se traduisent en actions tangibles.
Souleymane Coulibaly