(L’ÉCONOMISTE DU MALI)- La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un financement de 6 millions de dollars en faveur de l’African Risk Capacity (ARC), dans le but de renforcer la préparation et la résilience des pays africains face aux catastrophes naturelles sur la période 2025-2026.
Ce soutien stratégique intervient dans un contexte de vulnérabilité croissante du continent aux chocs climatiques, notamment les sécheresses, les inondations et les épidémies. L’objectif est de permettre aux États membres de l’ARC de mieux anticiper les risques, de renforcer leurs capacités de réponse et de protéger les populations les plus exposées.
Le financement accordé par la BAD servira à consolider les outils d’analyse de risque, à améliorer les systèmes d’alerte précoce et à renforcer les mécanismes de couverture financière contre les catastrophes. Il permettra également de soutenir les efforts de formation et de coordination entre les institutions nationales de gestion des risques.
L’initiative vise à réduire les délais de réaction en cas de crise, à limiter les pertes humaines et économiques, et à favoriser une approche proactive de la gestion des catastrophes.
Ce partenariat entre la BAD et l’ARC s’inscrit dans une dynamique plus large de coopération régionale en matière de sécurité climatique et de développement durable. Il reflète l’engagement des institutions africaines à bâtir des systèmes plus robustes, capables de faire face aux aléas naturels sans compromettre les trajectoires de croissance.
En renforçant les capacités des pays africains à gérer les risques, cette initiative contribue à préserver les acquis du développement, à protéger les moyens de subsistance et à promouvoir une gouvernance plus résiliente.
O.M