Le Global Attractiveness Index 2025 vient de livrer son verdict sur les destinations les plus prisées par les investisseurs étrangers et les grandes multinationales. Malgré un contexte politique et sécuritaire parfois délicat les pays de la Confédération de l’AES parviennent à se hisser dans ce palmarès, confirmant leur potentiel économique et stratégique.
Les États membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) figurent dans ce rapport, témoignant de leur résilience et de leur capacité à maintenir un certain niveau d’attractivité pour les capitaux internationaux. Le Mali occupe le 21ᵉ au niveau africain et 121ᵉ mondial. Ce rang illustre une position intermédiaire, traduisant à la fois les défis sécuritaires et les opportunités offertes par le marché malien. Le Niger : 76ᵉ en Afrique et 119ᵉ mondial. Bien que plus bas dans le classement continental, le Niger conserve une place honorable sur la scène mondiale, portée par ses ressources naturelles et ses perspectives énergétiques. Le Burkina Faso : 29ᵉ en Afrique et 134ᵉ mondial. Le pays se situe dans le milieu du tableau africain, reflétant un environnement économique en quête de stabilité et d’ouverture.
La présence des pays de l’AES dans ce palmarès démontre que, malgré les incertitudes politiques et sécuritaires, la région conserve une valeur stratégique pour les multinationales. Les ressources naturelles, les projets d’infrastructures et les réformes en cours constituent des leviers essentiels pour attirer les capitaux étrangers.
Si les positions restent modestes à l’échelle mondiale, l’inclusion du Mali, du Niger et du Burkina Faso dans le classement 2025 témoigne d’une résilience économique. À moyen terme, l’amélioration du climat des affaires et la consolidation institutionnelle pourraient renforcer leur compétitivité face aux autres marchés émergents.
Souleymane Coulibaly