A LA UNE3ᵉ SOMMET AFRICAIN SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES: Plus de 100 milliards...

3ᵉ SOMMET AFRICAIN SUR LE FINANCEMENT DES INFRASTRUCTURES: Plus de 100 milliards USD pour combler un déficit chronique

(LENOMu 28 au 31 octobre 2025, Luanda, capitale de la République d’Angola, devient le carrefour stratégique du continent. À l’occasion du 3ᵉ Sommet sur le financement du développement des infrastructures, chefs d’État, bailleurs de fonds, investisseurs et institutions panafricaines se réunissent pour répondre à un défi de taille : combler un déficit annuel de plus de 100 milliards de dollars et poser les bases d’une Afrique connectée, résiliente et souveraine.

Porté par l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD) et la Commission de l’Union africaine (CUA), en étroite collaboration avec le gouvernement angolais, ce sommet s’impose comme le principal espace de dialogue et d’action autour du financement des infrastructures. Placée sous le haut patronage du président João Lourenço, cette troisième édition ambitionne d’accélérer la concrétisation de projets structurants dans les secteurs clés : transport, énergie, technologies de l’information et de la communication (TIC), et accès à l’eau.


D’après les données de l’Union africaine, le continent fait face à un manque de financement supérieur à 100 milliards de dollars par an. Ce retard infrastructurel entrave la mobilité régionale, limite la compétitivité des économies locales et accentue les disparités territoriales. Le sommet vise donc à mobiliser des ressources publiques, privées et hybrides pour des projets stratégiques, améliorer la viabilité financière des projets grâce à des mécanismes de garantie et de préparation, encourager les synergies entre États, institutions financières, entreprises et partenaires techniques et de valoriser l’ingéniosité africaine dans la conception, la gouvernance et la durabilité des infrastructures.


Parmi les participants figurent plusieurs chefs d’État africains, des représentants de la Banque africaine de développement, de fonds souverains, d’organisations multilatérales et d’acteurs du secteur privé. Des accords de coopération, des promesses d’investissement et des feuilles de route opérationnelles sont attendus à l’issue des travaux.


Depuis sa création, le Sommet de Luanda a permis de structurer ou de financer 19 projets d’envergure, impliquant 29 pays et représentant plus de 88 milliards de dollars d’engagements cumulés.
Au-delà des chiffres, ce sommet incarne une dynamique politique forte : celle d’une Afrique qui choisit de construire ses propres réseaux, de produire localement et de commercer sur ses propres bases.


Dans un contexte mondial marqué par la volatilité des marchés, la hausse des taux d’intérêt et la raréfaction des financements, le continent affirme sa volonté de s’appuyer sur ses ressources, ses talents et sa vision stratégique.
O.M

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Contenu exclusif

Derniers Articles

Plus d'articles