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ASSEMBLEES ANNUELLES DU GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE ET DU FMI: Entre urgences économiques et espoirs partagés


(L’ÉCONOMISTE DU MALI)- epuis ce lundi 13 octobre, la capitale américaine accueille les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), un rendez-vous stratégique dans un contexte mondial marqué par l’instabilité économique, les tensions géopolitiques et les défis climatiques croissants.

Pendant six jours, chefs d’État, ministres des Finances, gouverneurs de banques centrales, économistes, ONG et journalistes se réunissent pour tracer les grandes lignes du développement mondial.


Parmi les temps forts le Comité du développement, consacré à la lutte contre la pauvreté, l’accès au financement et les réformes structurelles, la session plénière du FMI, centrée sur l’analyse des marchés financiers, de l’inflation mondiale et des dettes souveraines et les forums régionaux et conférences de presse, qui mettent en lumière les économies africaines, les transitions énergétiques et les mécanismes de résilience.


Pour les pays africains, notamment ceux du Sahel, cette édition revêt une importance particulière. Les délégations du Mali, du Niger et du Burkina Faso plaident pour une restructuration équitable de la dette, des investissements ciblés dans l’agriculture, la santé et l’éducation, et un soutien accru aux économies informelles et artisanales, souvent négligées mais essentielles à la cohésion sociale.


Le ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, M. Aboubakar Nacanabo, également président en exercice du Conseil des ministres de l’UEMOA, a tenu des échanges fructueux avec l’Administrateur de la Banque mondiale. Selon ses services de communication, les discussions ont porté sur les perspectives de coopération bilatérale et les actions en cours pour optimiser l’impact des projets de développement financés par l’institution.
Sous la pression croissante des pays du Sud, la Banque mondiale et le FMI sont appelés à revoir leurs modèles de gouvernance.

De nombreuses voix réclament une représentation plus équilibrée dans les instances décisionnelles, une transparence accrue dans les conditionnalités des prêts et une écoute réelle des communautés locales, notamment des femmes et des jeunes artisans, porteurs d’innovation et de résilience.
O.M

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