Bamako s’apprête à accueillir, les 22 et 23 décembre 2025, la deuxième session du Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES). En prélude à cet événement majeur, une réunion du Comité de Pilotage du Comité National AES s’est tenue ce jeudi 4 décembre 2025 à la Primature, sous la présidence du Premier ministre, le Général de Division Abdoulaye Maïga.
Au cours de cette session, les différents ministres ont présenté l’état d’avancement des préparatifs techniques et organisationnels. L’objectif est de garantir une organisation sans faille des prochaines instances confédérales, qui marqueront une étape importante dans la consolidation de la jeune Confédération des États du Sahel.
Le Premier ministre, lors de sa prise de parole, a insisté sur l’importance de la réussite de l’événement.
« Nous devons relever le défi d’une organisation réussie, mieux, d’une organisation exemplaire de cette rencontre capitale de notre jeune Confédération », a-t-il déclaré.
Selon le compte rendu de la Primature, le calendrier est particulièrement dense avant le sommet des Chefs d’État. La session du Collège sera précédée par plusieurs rencontres préparatoires.
Du 15 au 18 décembre 2025 : réunion des Hauts Fonctionnaires de la Confédération, avec la participation des experts des trois piliers stratégiques Défense et Sécurité, Diplomatie et Développement. Les 20 et 21 décembre 2025 : première session confédérale du Conseil des Ministres de la Confédération des États du Sahel, également prévue à Bamako.
Les 22 et 23 décembre 2025 : tenue du 2ᵉ sommet du Collège des Chefs d’État, point d’orgue de ce processus.
Ce sommet revêt une importance particulière pour l’AES, qui cherche à renforcer sa cohésion institutionnelle et à affirmer son rôle sur les plans sécuritaire, diplomatique et économique. Les experts mobilisés travaillent à baliser le terrain afin que les décisions des Chefs d’État reposent sur des bases solides et opérationnelles.
La tenue de ces différentes instances à Bamako illustre la volonté des pays membres de donner une visibilité accrue à la Confédération et de consolider son ancrage dans la région sahélienne.
Au-delà des aspects organisationnels, ce 2ᵉ sommet sera l’occasion pour les Chefs d’État de dresser un bilan des avancées depuis la création de l’AES et de définir les orientations stratégiques pour l’année 2026. Les attentes sont fortes, tant sur le plan sécuritaire que sur le développement économique et social, dans une région confrontée à de multiples défis.
Souleymane Coulibaly