Dans sa loi de Finances 2026, le Mali prévoit une enveloppe de 1 249,833 milliards de FCFA destinée au remboursement des dettes intérieures et extérieures. Cette allocation budgétaire illustre l’importance que l’État accorde à la gestion de ses engagements financiers, dans un contexte où la soutenabilité de la dette demeure un enjeu majeur pour la stabilité économique.
Le remboursement des dettes constitue une part essentielle du budget national. Il traduit la volonté de l’État de respecter ses obligations vis-à-vis des créanciers nationaux et internationaux.
La nécessité de préserver la crédibilité financière du pays sur les marchés et l’importance de maintenir la confiance des partenaires techniques et financiers.
Cette ligne budgétaire a plusieurs avantages. Il s’agit d’abord de la réduction de la pression sur les finances publiques. En honorant ses engagements, le Mali évite l’accumulation d’arriérés qui pourraient fragiliser son économie. Le respect des échéances de remboursement envoie également un message positif aux investisseurs et bailleurs de fonds.
Pour certains observateurs, la clé réside dans une stratégie d’endettement prudente. Ils estiment que le Mali doit veiller à contracter des emprunts orientés vers des projets productifs et générateurs de croissance.
Souleymane Coulibaly
