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Egypte: 57,6% des start-up spécialisées dans fintechs pourront se développer à ailleurs d’ici 12 mois

(L’ECONOMISTE DU MALI)- En Egypte, selon un rapport publié le 18 juillet par la Banque centrale égyptienne, 57,6% des start-up spécialisées dans les technologies financières (fintech) vont se développer à l’international durant les douze mois à venir.

Le rapport nommé « Egypt FinTech Landscape Report 2023« , a précisé que les marchés potentiels sur lesquels ces jeunes pousses qui bousculent le monde de la finance prévoient de se développer sont les autres pays la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), la Turquie, le Pakistan et l’Afrique subsaharienne.

Faut-il signaler que 29,38 % des fintech égyptiennes servent d’ores et déjà des clients à l’étranger, notamment aux Emirats Arabes Unis, en Arabie Saoudite, au Bahreïn, au Sultanat d’Oman, au Nigeria et aux États-Unis.

Le rapport, qui se base sur des enquêtes réalisées auprès de plus de 250 acteurs de l’écosystème fintech égyptien comme les start-up, les accélérateurs spécialisés et les opérateurs de systèmes de paiement, a révèlé que le nombre de fintech égyptiennes est passé 32 en 2017 à 177 en 2022, grâce notamment à la demande croissante de solutions financières dans ce pays de 104 millions d’habitants et où le taux d’inclusion financière s’élève à 64%.

Parmi ces start-up, faut-il souligner que 139 fournissent uniquement des solutions technologiques financières alors que 38 proposent à la fois des solutions technologiques et des services relevant de la finance intégrée.

Environ 95% de ces fintechs ont établi leur siège principal en Egypte, mais 46 jeunes pousses disposent de bureaux supplémentaires à l’étranger. La majorité de ces bureaux ont été installés aux Émirats arabes unis (58 %) et en Arabie saoudite (36 %).

Plus des deux tiers des fondateurs des start-up de la finance sont titulaires d’un diplôme universitaire, et 84% d’entre eux sont âgés de moins de 45 ans.  

Trois sous-secteurs dominent l’industrie de la fintech en Egypte. Il s’agit de ceux des paiements & transferts de fonds (36 % du total des fintech actives), des prêts et de la finance alternative (11%) et des places de marché B2B (10%).

Le rapport a indiqué également que le nombre total des clients enregistrés des fintech égyptiennes s’élève 99,9 millions. 54,7 millions de clients seulement sont cependant considérés comme étant actifs.  

Grâce à leur dynamisme, ces pépites de la tech opérant dans le secteur de la finance ont réalisé 11 milliards de transactions d’une valeur de 342 milliards de livres égyptiennes (11,10 milliards de dollars) en 2022, ce qui leur a permis de dégager des revenus cumulés de 62 milliards de livres (2,01 milliards de dollars).

La Banque centrale égyptienne a d’autre part indiqué que les fintechs opérant dans le pays le plus peuplé du monde arabe ont capté des financements d’un montant cumulé de 796,5 millions durant l’année écoulée.

Avec 437,7 millions de dollars, les fonds de private equity accaparent 55 % de l’ensemble de ces financements alors que le fonds de capital-risque et les business angels ont mobilisé 358,8 millions.

Même si le nombre d’opérations de financement en phase initiale (pré-amorçage et amorçage) représente 72 % du nombre total d’opérations, les montants des investissements en phase ultérieure (série A+) représentent 80% du total des financements captés par les fintechs.  

Par ailleurs, le rapport a souligné que les fintechs égyptiennes entretiennent de bonnes relations avec les acteurs historiques de la finance, puisqu’elles ont déjà signé 317 accords de partenariat avec des banques et des institutions financières

Hamadoun Alphagalo

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