(L’ÉCONOMISTE DU MALI)-Burkina Faso vient d’être officiellement retiré de la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), une reconnaissance internationale de ses efforts soutenus dans la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Depuis son inscription en février 2021, le pays a engagé une série de réformes structurantes, articulées autour d’un plan d’action ambitieux comprenant quarante mesures. Parmi les avancées majeures : la mise en place d’un registre numérique des bénéficiaires effectifs, destiné à renforcer la transparence des flux financiers, l’adoption d’un nouveau cadre législatif par l’Assemblée de Transition, ciblant les pratiques illicites, le renforcement des moyens et de l’expertise de la CENTIF, organe national chargé du traitement des informations financières sensibles
Les autorités de la Transition ont salué cette évolution comme une consécration du sérieux, de la transparence et de la souveraineté nationale.
Cette levée de surveillance pourrait ouvrir la voie à une amélioration de la notation financière du Burkina Faso, faciliter l’accès aux capitaux internationaux et rassurer les investisseurs. Elle intervient à un moment stratégique, alors que le pays cherche à élargir ses partenariats économiques et à consolider ses institutions.
Outre le Burkina Faso, trois autres États africains le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Mozambique ont également été retirés de la liste grise du GAFI. Cette décision collective est interprétée comme un signal positif pour les marchés africains.
O.M
