Le Président du Parti PSDA, Ismaël Sacko, a lancé un appel à l’ensemble de la classe politique, des regroupements des Partis politiques et aux démocrates engagés pour la restauration de l’État de droit et la démocratie au Mali. Cet appel est consécutif à l’assignation de son parti en justice le 21 mars dernier afin de se présenter devant le tribunal de la commune 2 mercredi 22 mars, d’où il obtient le renvoie de l’audience le mercredi 5 avril prochain.
Dans son un message du 30 mars 2023, Ismaël Sacko dira que c’est avec consternation mais sans surprise aucune que leur parti, le PSDA a reçu une assignation en justice le mardi 21 mars 2023 afin de se présenter devant le tribunal de la commune2 mercredi 22 mars 2023.
« Nous avons obtenu le renvoi de l’audience pour le 5 avril 2023. Nous y serons », a-t-il déclaré. Selon lui l’objectif de l’assignation est la dissolution du parti PSDA. Pour lui, les motifs avancés violent la charte des partis de 2005 en son article 19 et la constitution de 1992. « C’est une première en République du Mali », a-t-il dit.
Les militants du PSDA considèrent cela comme un aveu d’impuissance et une volonté dictatoriale d’étouffer le débat politique dans notre pays. « La junte militaire malienne a décidé de bâillonner nos formations et leaders politiques afin d’éviter toute contradiction », a-t-il soutenu. Ainsi, le président Ismaël Sacko a affirmé qu’il compte sur l’ensemble de la classe politique pour agir ensemble et mettre en échec le principe de pensée unique.
Par ailleurs, il a remercié les leaders des formations politiques, des regroupements de partis et de la société civile, des personnalités indépendantes maliennes et non maliennes qui ont exprimé au PSDA leur soutien et leur indignation face à cette violation flagrante de nos lois. « Au delà du PSDA, ce sont les formations politiques qui sont visés. Le PSDA n’est qu’un bouc émissaire », a déclaré Ismaël Sacko.
Ainsi, il appelle « Refusons toute tentative émanant de la Junte d’exercer toute forme de pouvoir illusoire sur Nous. Ne les aidons pas à forger les chaînes avec lesquelles, ils nous retiennent prisonniers. Nous devons, ensemble, gagner la bataille de la vérité contre l’injustice et contre l’abus de pouvoir. Ensemble, nous devons mettre en échec le mensonge d’état et poser les jalons d’une véritable reconstruction de la nation malienne sur la base de la probité, du don de soi et être au service des maliens. »
REDACTION