A LA UNEPenderie de carburant au Mali : l’activité bancaire ralentie

Penderie de carburant au Mali : l’activité bancaire ralentie

(L’ÉCONOMISTE DU MALI Alors que la pénurie de carburant continue de paralyser une partie du Mali, les établissements bancaires de Bamako enregistrent une baisse notable de fréquentation. Une situation révélatrice des effets en cascade de la crise énergétique sur les services essentiels.

En sillonnant les rues de la capitale, le constat est frappant : les longues files habituelles devant les agences bancaires ont disparu. Devant des établissements comme la BMS, la BNDA ou Ecobank, l’affluence est nettement en recul. Les clients se font rares, les guichets sont moins sollicités, et certaines agences ont même réduit leurs horaires d’ouverture.


Cette baisse d’engouement s’explique en grande partie par les difficultés de mobilité liées à la pénurie de carburant. De nombreux usagers, contraints de limiter leurs déplacements, reportent leurs opérations bancaires ou privilégient les services en ligne quand ils y ont accès. Les taxis et motos, eux aussi touchés par le manque de carburant, réduisent leurs trajets, rendant l’accès aux agences plus difficile pour une large frange de la population.


Au-delà de la sphère énergétique, cette situation met en lumière la fragilité des chaînes de services dans un contexte de crise. Les banques, bien qu’opérationnelles, voient leur rôle de proximité affaibli.

Les commerçants, les fonctionnaires et les familles qui dépendent des retraits physiques ou des opérations en agence se retrouvent pénalisés.
Certains établissements bancaires envisagent des mesures d’adaptation : renforcement des services mobiles, extension des délais de traitement, ou mise en place de guichets itinérants. Mais ces solutions restent limitées face à l’ampleur du problème.
O.M

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