(LECONOMISTE DU MALI)-Pour relever les défis liés à la mobilisation des ressources, de nombreux pays africains se tournent vers des solutions numériques innovantes. Ces outils modernes transforment la gestion fiscale, favorisent la transparence et optimisent l’efficacité des administrations, tout en soutenant les efforts de développement.
La République centrafricaine (RCA) a récemment lancé l’e-Tax, une plateforme numérique conçue pour faciliter et améliorer la collecte des impôts et taxes. À cet égard, un atelier d’information et de formation a été inauguré à Bangui le 27 janvier, réunissant des agents de la Direction générale des impôts et des domaines (DGID) ainsi que des contribuables, afin de les initier à cette nouvelle initiative.
Cette démarche, soutenue par l’Union européenne, vise à renforcer l’efficacité et la transparence tout en diminuant les coûts associés à la gestion fiscale. « La modernisation de l’administration fiscale par la digitalisation est un levier essentiel pour améliorer la collecte des recettes publiques, garantir la transparence, et renforcer la lutte contre la fraude fiscale », a souligné Jean Marc Dewerpe, chef de la coopération de l’Union européenne en RCA.
« La digitalisation de l’administration fiscale est un levier essentiel pour améliorer la collecte des recettes publiques, garantir la transparence, et renforcer la lutte contre la fraude fiscale, » a souligné Jean Marc Dewerpe, chef de la coopération de l’Union européenne en RCA.
La mise en place de l’e-Tax témoigne de l’engagement du gouvernement centrafricain à moderniser ses services publics et à renforcer l’autonomie financière du pays. Actuellement, 301 grandes entreprises et 325 moyennes entreprises sont déjà enregistrées sur cette plateforme, et de nombreux contribuables commencent à tirer parti de ses bénéfices. Cette plateforme facilite des fonctionnalités telles que la télédéclaration et le télépaiement des impôts.
Le succès de l’e-Tax est censé améliorer de manière significative la collecte fiscale, encourager le civisme fiscal des citoyens, et assurer une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques. À travers cette initiative, le pays aspire également à réduire son retard dans l’indice de développement de l’administration en ligne (EGDI), où il se classe actuellement 182e au monde avec un score de 0,0947 sur 1, selon les Nations unies.